Une agence de l’ONU qui gère des écoles et des services sociaux pour les Palestiniens fait face à des demandes de licenciement d’employés qui utilisent les réseaux sociaux pour célébrer des attaques contre des Israéliens et promouvoir la haine anti-juive.
Plus de 100 éducateurs et employés de l’UNRWA ont publiquement véhiculé la violence et l’antisémitisme sur les réseaux sociaux, selon un nouveau rapportpublié par l’organisation non gouvernementale UN Watch, un groupe indépendant de défense des droits de l’homme basé à Genève.
Le rapport, intitulé „Beyond the Textbooks“, révèle 22 cas récents concernant des accusations portées contre des employés de l’UNRWA, qui violent clairement ses propres règles ainsi que ses valeurs proclamées de tolérance zéro pour le racisme, la discrimination ou l’antisémitisme.
Les révélations de UN Watch ont été rapportées à travers tout Israël, y compris sur The Times of Israël en français, Channel 12 News, Maariv, Ynet, Israel Hayom et soutenu notamment sur les réseaux sociaux par l’Ambassade d’Israël en France et l’essayiste et chroniqueur français Gilles-William Goldnadel.
UN Watch demande aux grands donateurs de l’agence – y compris les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Union européenne – de tenir l’UNRWA responsable de ses propres normes et engagements.
Une certaine attention a été accordée récemment à la nécessité de supprimer toutes les incitations à la haine dans les manuels scolaires de l’UNRWA, mais le rapport de UN Watch révèle un problème bien plus grave : les enseignants eux-mêmes.
Comme le révèle le rapport, le personnel de l’UNRWA basé à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie et en Jordanie a publiquement incité à l’antisémitisme et au terrorisme.
Parmi les éducateurs qui ont utilisé leurs réseaux sociaux personnels pour ce genre de propagande, on trouve Nahed Sharawi, professeur de mathématiques à l’UNRWA de Gaza, qui a partagé une vidéo d’Adolf Hitler avec des citations inspirantes pour „enrichir et éclairer vos pensées et vos esprits.“
Husni Masri, un enseignant de l’UNRWA en Cisjordanie, a posté des théories de conspiration antisémites selon lesquelles les Juifs contrôlent le monde, ont créé le coronavirus et cherchent à détruire l’Islam.
Le rapport de UN Watch énumère un total de 113 cas qu’il a réussi à identifier sur les seules pages publiques des employés de l’UNRWA, tous célébrant et encourageant la violence, même chez les jeunes enfants.
Le groupe de défense des droits de l’homme n’a examiné qu’un échantillon d’utilisateurs de Facebook qui se sont publiquement identifiés comme des employés de l’UNRWA, et estime que le nombre réel d’employés de l’UNRWA qui incitent à la violence et à la haine est bien plus élevé au sein des 30 000 employés de l’agence.
UN Watch révèle en outre qu’en dépit de ses nombreuses demandes préalables et de la présentation de preuves détaillées, l’UNRWA n’a pas licencié les enseignants qui incitent au racisme et au terrorisme, et n’a pris aucune autre mesure significative. L’UNRWA doit donc être considéré comme complice de la mauvaise conduite de son personnel, déclare UN Watch.
Dans le monde entier, les éducateurs qui incitent à la haine et à la violence sont régulièrement retirés de la classe à vie, mais l’UNRWA, bien qu’elle proclame une tolérance zéro pour l’incitation, emploie sciemment et systématiquement des partisans de la terreur et de la haine anti-juive.
UN Watch appelle les gouvernements qui financent l’UNRWA à prendre des mesures pour mettre fin au cercle vicieux des générations qui apprennent à haïr et à attaquer violemment les Juifs.
Nous demandons à l’UNRWA de s’attaquer au problème de fond, et de démontrer son véritable engagement pour les normes fondamentales d’éducation dans ses écoles, en condamnant publiquement les employés de l’UNRWA qui incitent au terrorisme et à l’antisémitisme, en les destituant de leurs fonctions, et en créant une enquête indépendante et impartiale sur l’ensemble de son personnel.