Les deux partis palestiniens dominants sont des Institutions à vocation criminelle. Le Hamas, qui domine Gaza, a pour unique but le génocide des Israéliens, même si, de temps en temps, ses dirigeants tentent de le dissimuler. Le Fatah, le parti dirigeant de l’Autorité Palestinienne (AP), glorifie le meurtre des civils israéliens. L’AP les récompense également sur le plan financier, ainsi que leurs familles. Il y a quelques décennies, la plupart des Occidentaux un tant soit peu décents – qui n’étaient ni Nationaux-Socialistes, ni Fascistes, ni Communistes- auraient considéré ceci comme abominable, ou par l’un ou l’autre de ses synonymes : détestable, répugnant, dégoûtant, répulsif, haïssable, haineux ou scandaleux.
Par Manfred Gerstenfeld
Beaucoup d’hommes politiques occidentaux pro-palestiniens et d’autres, dans leurs attaques verbales contre Israël – une démocratie qui combat contre ses ennemis terroristes avec une main attachée derrière le dos, à cause des lois internationales – ne prêtent guère la moindre attention aux crimes palestiniens. Y consacrer du temps affaiblirait leur anti-israélisme. Dans le but de mieux comprendre la négligence systématique face à de tels crimes, cela peut aider de diviser ces pro-Palestiniens en un certain nombre de catégories. Les plus extrémistes sont les partisans des mouvements terroristes génocidaires. Pourtant, il est assez rare qu’ils le déclarent ouvertement. Le dirigeant du parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, représente une exception, en appelant le Hamas et le Hezbollah “mes frères” et mes “amis”.
Une deuxième catégorie concerne les protecteurs de meurtriers. On peut les trouver dans divers secteurs de la gauche. Margot Wallstrom, la ministre socialiste des Affaires étrangères de Suède, est une des personnalités situées dans cette catégorie. Elle a réclamé une enquête internationale sur la mort de terroristes, éliminés par Israël, au cours d’attaques particulièrement meurtrières. Puisqu’elle ne l’a jamais fait pour aucun autre pays ayant tué des terroristes dans de tels attentats, cela correspond à un acte caractéristique d’antisémitisme, selon la définition de l’Alliance Internationale pour la Mémoire de la Shoah (IHRA).
Le vote de la suède en faveur de cette définition, en tant que partie prenante du Bureau de cette organisation permet d’autant plus son acceptation.
Une troisième catégorie peut être définie comme les “dissimulateurs” de crimes palestiniens. Ils attaquent verbalement Israël et gardent le plus complet silence sur l’énorme criminalité palestinienne. La Grande-Bretagne est devenue un endroit où il est facile d’identifier des personnalités importantes appartenant à cette catégorie. L’une est l’ancienne Ministre du Parti Travailliste, Clare Short. Dans une lettre au Financial Times, elle a écrit que la racine du problème de l’antisémitisme est “la conscience croissante de l’Injustice et de la souffrance infligées par Israël aux Palestiniens“. Il n’y avait pas un mot dans cette lettre concernant la criminalité institutionnelle et le soutien aux meurtres apporté par les partis palestiniens, qui imprègnent complètement leur société. Par le passé, Short a aussi invité le dirigeant d’alors du Hamas, Khaled Meshaal à s’adresser devant les députés britanniques. Un simple problème technique l’en a empêché.
Une quatrième catégorie de pro-Palestiniens concerne ceux qui minimisent les crimes institutionnels palestiniens. Le parti travailliste est à nouveau une bonne source d’exemples. L’ancien ministre et Lord Peter Hain, avec Daniel Levy, a écrit un article dans Open Democracy, dans lequel ils ont mentionné “le traitement abominable des Palestiniens par les gouvernements israéliens successifs“. Ils ont prêté leur attention, non seulement aux droits des Palestiniens, mais aussi aux droits d’Israël. Le terme “abominable” ni aucun de ses synonymes n’apparaît dans ce long article concernant les Palestiniens. Pour être équitable, on doit mentionner qu’il y a aussi des socialistes qui disent explicitement que récompenser le meurtre de civils israéliens est horrible.
Pas mal de gens dans ces quatre catégories font de fausses déclarations affirmant qu’ils sont en faveur des droits de l’homme, de la liberté, de la justice et de la moralité. Ils sont essentiellement en faveur d’une moralité à deux vitesses.
Les attitudes de ces différentes catégories de manipulateurs des faits devraient provoquer un débat déterminant qui se tient rarement si ce n’est jamais : jusqu’à quel point ces quatre catégories de pro-Palestiniens sont-ils les alliés objectifs, les partisans ou les collaborateurs de ces crimes? Plusieurs sessions de ce débat devraient être consacrées aux progressistes.
L’instauration de ces cat”égories de Pro-Palestiniens fournit aussi les outils pour évaluer où se situe certaines personnalités spécifiques. Les partis de la gauche européenne, dont les partis socialistes sont des organisations où on peut aisément trouver un certain nombre de personnes qui correspondent aux quatre catégories ci-dessus. Ceci est loin de se limiter aux pays nordiques. C’est le cas, même en Allemagne, où les hommes politiques de premier plan auraient dû tirer des leçons de son passé épouvantable. En 2012, par exemple, le secrétaire général du moment, au parti socialiste SPD, Andrea Nahles, a confirmé que le Fatah et le SPD avaient énormément de choses en commun.
Cependant, on trouve d’autres endroits où la catégorisation ci-dessus est importante, comme les primaires au sein du parti démocrate des Etats-Unis. Bernie Sanders proclame qu’on devrait “traiter le peuple palestinien avec une sorte de respect et de dignité qu’il mérite“. Il n’a pas expliqué en quoi c’était compatible avec la criminalité institutionnalisée palestinienne. Sanders n’a, d’ailleurs, jamais dû faire mention de cette dernière. Elisabeth Warren est une autre candidate à l’investiture présidentielle qui mérite attention sur le sens que prend sa campagne pour les primaires. On devrait aussi suivre de près et entrer dans ces catégories les membres du congrès antisémites à temps partiel Ilhan Omar et Rashida Tlaib et, plus récemment Alexandra Ocasio-Cortez.
On peut aussi analyser les médias selon ces instruments d’évaluation. Il n’est pas difficile d’exposer, par exemple, les travers du New York Times ou d’un quotidien national allemand dominant comme le Súddeutsche Zeitung.
Une grande question demeure : pourquoi cette catégorisation apparaît-elle dans un éditorial? Où sont donc passés le premier ministre israélien, le gouvernement et les ministères? Pourquoi n’ont-ils pas, depuis longtemps, adopté cette approche pour rendre publique la fausse moralité de beaucoup trop de Pro-Palestiniens? L’avoir fait aurait fourni aux ambassades israéliennes, un outil facile à manier pour révéler les manigances de ces manipulateurs.
Dr. Manfred Gerstenfeld a présidé pendant 12 ans le Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem (2000-2012). Il a publié plus de 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme. Adaptation: Marc Brzustowski. Première publication par Jforum.fr